Bayabhonga Travel

Lors de votre prochain voyage avec African Heart Travel vous partirez à la rencontre de notre magnifique faune sauvage, en « safari ». Ce sera l’une des plus belles expériences que vous pourrez vivre. Le frisson, l’excitation et les émotions de voir ces animaux dans leur environnement naturel est un vrai privilège à savourer sans modération. Retrouvez ici tous nos conseils pour des safaris réussis.

Pour vous permettre de maximiser cette expérience nous avons compiler ici quelques conseils pour des safaris réussis.

D’où vient le mot « safari » ?

Le mot « safari » est un terme kiSwahili, la langue la plus parlée en Afrique de l’est. Ce mot vient lui-même de l’Arabe « safara » qui signifie « voyage ».

Dans ce concept original du mot, il n’y avait aucune connotation de tentes, de lodges de luxe, de sacs à dos, de randonnées et de Land Rover, tout ce qui est associé à un safari d’aujourd’hui. Au contraire, dans son contexte historique, il se référait aux longs trajets que les gens devaient parcourir pour la migration, les routes commerciales, etc.

Le mot est aujourd’hui employé pour décrire à la fois une expérience de voyage (sur plusieurs jours) particulièrement en Afrique de l’est mais aussi fait référence aux expéditions en 4×4 ou à pied accompagné d’un guide ranger.

Nous allons ici différencier les safaris effectués avec un ranger et ceux que vous effectuerez seul(s) dans les parcs nationaux et réserves d’Afrique australe.

Les différents types de safaris

Il existe différents types d’approche de la faune sauvage accompagné d’un ranger.

Un safari en 4×4 (ou game drive)

Le mot « safari » est particulièrement utilisé pour décrire les expéditions en 4×4 accompagnées d’un guide ranger et parfois d’un traqueur.

Celui-ci dure généralement 3 heures et se déroule soit dans un parc national soit dans une réserve privée. Il s’effectue tôt le matin et en fin d’après-midi, avec parfois une partie de nuit. Le ranger se servira alors du projecteur pour éclairer les pistes et débusquer les animaux.

De moins en moins de lodges pratiquent les safaris de nuit après le dîner pour des questions de sécurité mais aussi parce que les départs sont matinaux et en effectuant un safari de nuit, il ne vous reste plus beaucoup d’heures de sommeil.

Il est aussi possible de faire une journée entière de safari. Néanmoins, il est vrai que les meilleures heures pour pister les animaux, en particulier les félins, sont les premières et dernières heures du jour.

Le safari est entrecoupé d’une pause dans la savane pour se dégourdir les jambes et prendre un rafraîchissement et un snack. Le soir, cet arrêt est appelé un « sundowner », l’idée étant de vous permettre de savourer le coucher de soleil autour d’un apéritif.

Le véhicule 4×4 est de marque Toyota ou Land Rover et est conçu pour les safaris. Il dispose de 3 rangées de sièges à 3 niveaux différents pour permettre une observation optimale. Il dispose dans la plupart des cas d’un toit en toile et parfois de parois sur les côtés, refermables en cas d’intempéries. En Afrique du Sud, la norme est de 9 passagers dans le véhicule. Toutefois, avec la situation sanitaire actuelle, ce nombre devrait être réduit à 6, comme au Botswana ou au Kenya.

Un safari à pied

Il s’agit d’une balade (et non d’une randonnée) à travers le bush, accompagnée d’un ou plusieurs rangers. En fonction de la présence, ou non, d’animaux dangereux, le(s) ranger(s) seront armés ou non.

Cette balade dure entre 1 heure et 3 heures en fonction des lieux où vous l’effectuerez. Elle a généralement lieu le matin, après le petit-déjeuner ou en lieu et place du safari en 4×4.

C’est selon nous une expérience à ne pas rater. Néanmoins, replaçons les choses dans leur contexte. Il ne s’agit pas d’observer les grands animaux (lion, éléphant, rhinocéros) à pied et à quelques mètres de distance. Il s’agit à l’inverse de découvrir les petites créatures que l’on n’a pas toujours le temps de voir depuis un 4×4 : reptiles, insectes, oiseaux mais aussi les traces d’animaux, leurs excréments, les arbres, les fleurs, les plantes etc. Il sera préférable dans ce cas avoir un niveau d’anglais correct pour comprendre les explications.

Des consignes de sécurité strictes vous seront données avant de partir et notamment de garder le silence, marcher en file indienne (et ne pas s’écarter de la file) et être attentif aux instructions du/des ranger(s). Un code sera défini avant le départ pour une compréhension sans parole (sifflement, geste de la main etc.).

Les lieux pour faire un safari à pied : la plupart des lodges dans les réserves privées proposent des safaris à pied. Il est aussi possible de faire un tel safari dans le Parc National Kruger ou la réserve de Hluhluwe, entre autres.

Elle peut aussi avoir lieu sur plusieurs jours ; on parlera alors d’un trail. Si cela vous intéresse, contactez-nous pour plus de détails.

Un safari à cheval

Ce type de safari est réservé aux cavaliers expérimentés. Les lieux dans lesquels ce type de safari peut être pratiqué sont peu nombreux. Si cela vous intéresse, il faudra nous en faire mention lors de notre entretien pour la création de votre voyage.

Il peut s’agir d’un safari à cheval de 1 ou 2 heure(s) dans une réserve ou partie de réserve dans laquelle ne se trouvent généralement pas de prédateurs dangereux (lion ou léopard).

Les lieux pour faire un safari à cheval :  Pour ce type de safari ponctuel, nous travaillons avec Ant’s Hills Lodge dans la région du Waterberg à 3 heures au nord de Johannesburg et African Dream Horse Safari situé à Hoedspruit, près du parc Kruger.

Si vous êtes à la recherche d’une expédition à cheval sur plusieurs jours, en Afrique du Sud, nous travaillons avec les réserves privées de Makalali et de Karongwe sur lesquelles se trouvent les big 5 entre autres.

Pour une expérience de safari à cheval dans la plus pure authenticité, nous vous proposons de découvrir la réserve de Mashatu au Botswana. La réserve abrite plus de 1 000 éléphants et bien d’autres. L’activité peut se dérouler le matin ou l’après-midi en lieu et place du game drive (en supplément) et est réservée aux personnes de plus de 12 ans. Il est aussi possible de faire une expédition de plusieurs jours.

Le principal avantage de cette formule est la possibilité d’approcher de (très) près les animaux et de constater leur réaction face à vous, totalement différente d’un safari en 4×4. Une expérience inoubliable.

Un safari en bateau ou pirogue

Ce type de safari se déroule sur une pièce d’eau (lac) ou une rivière ou un fleuve. Il peut varier en durée entre 2 heures et la journée entière.

Il permet une approche unique de la faune sauvage (à condition d’avoir un bateau peu brillant).

Ce type de safari est surtout répandu au Botswana et notamment dans le Delta de l’Okavango et sur la rivière Chobe. C’est également possible au nord de la Namibie, dans la bande de Caprivi.

Il est courant d’observer des éléphants, hippopotames, crocodiles et beaucoup d’oiseaux lors de ce type de safari.

Les pirogues traditionnelles, appelées mokoro, permettent une découverte de la faune et la flore au rythme de l’eau. Non polluante, silencieuse et respectueuse de l’environnement, cette activité est incontournable si vous faites un voyage au Botswana. Il faudra sélectionner les hébergements en conséquence, tout en gardant à l’esprit que le niveau des eaux est aléatoire et cette activité n’est faisable qu’avec un niveau d’eau suffisant.

Les lieux où faire un safari en bateau : St Lucia (Afrique du Sud) pour observer les hippopotames, crocodiles et oiseaux. Kasane (Botswana) ; vous passez 3 heures sur la rivière Chobe pour y découvrir éléphants, buffles, hippopotames, antilopes, parfois léopard et une multitude d’oiseaux. Le coucher de soleil vaut à lui seul le déplacement. La rivière Kwando (Namibie) et ses grands canaux peuvent être découverts en bateau. Les couleurs sont splendides.

Un safari en VTT

Un safari à vélo tout terrain (mountain bike en Anglais) est guidé par un ou plusieurs rangers à travers le bush. Les VTT vous seront fournis (inclus dans le prix de l’excursion, sauf mention spéciale) ainsi qu’un casque.

Les lieux où faire un safari en VTT : le sanctuaire de Mlilwane (Swaziland) pour observer les antilopes.

Il est aussi possible de faire du VTT dans le Parc National Kruger depuis Olifants rest camp. Un groupe de 6 personnes maximum avec 2 rangers armés découvre le parc sous un angle unique. L’excursion dure 3 à 4 heures et est réservée aux personnes en bonne condition physique (passage dans le sable, sur des rochers etc.). Il est aussi possible de partir la journée entière (réservé aux plus de 16 ans, en excellente condition physique et cycliste aguerri).

La réserve de Mashatu (Botswana) propose également des safaris en VTT à la découverte des éléphants et autres animaux. Réservée aux plus de 12 ans, l’activité peut se dérouler le matin ou l’après-midi, en lieu et place du game drive (en supplément).

Le parc d’Hell’s gate (Kenya) offre la possibilité à toute la famille, et en toute sécurité, de faire une balade à VTT à travers les paysages variés.

En vous déplaçant (presque) silencieusement à travers le bush vous aurez la chance de pouvoir observer les animaux de relativement près. Vous pourrez couvrir une distance plus grande qu’à pied et donc maximiser vos chances de débusquer l’un des big 5. Non polluant et bon pour la santé, que demander de plus ?

Safari en autotour (seuls)

Il est également possible de faire des safaris par soi-même dans les parcs nationaux et réserves naturelles d’Afrique australe.

Notez que les réserves privées, sur lesquelles sont installées des lodges et camps n’autorisent pas les visiteurs ponctuels avec leur propre véhicule. Il faut séjourner dans l’un de ces établissements pour pouvoir y faire un safari.

Il s’agit donc de safari dans votre propre véhicule (4×4 ou non) que vous effectuez en conformité avec les règles en vigueur dans le parc visité (horaires, limitation de vitesse etc.), à votre rythme. Vous pouvez choisir de partir très tôt (à l’ouverture) pour 2 heures de safari ou bien de partir après le petit-déjeuner pour une journée complète de safari.

Vos safaris devront prendre en compte les règles du parc / de la réserve visités et notamment en termes d’horaires (ouverture/fermeture). Les safaris de nuit ne sont pas autorisés.

Qu’est-ce qu’un ranger ?

Les rangers sont avant tout des passionnés de la faune sauvage.  Ce sont eux qui vous conduisent en safari à travers le bush.

Ce sont des professionnels formés et qualifiés pour exercer cette profession si particulière.

Savez-vous qu’Aurélie, Fondatrice et Directrice d’African Heart Travel, est un ranger diplômé ? Retrouvez ses histoires de rangers sur notre blog ici.

Leur mission est de vous faire découvrir la grande diversité de créatures qui vivent dans le bush, de la plus petite (ex : araignée) à la plus grande (ex : girafe), mais également les oiseaux, plantes, arbres etc.

Quelles sont les qualités d’un bon ranger ?

L’acuité visuelle d’un ranger est primordiale. Certains arrivent à voir des animaux à plusieurs centaines de mètres de distance. Bien que nous ne soyons pas tous égaux face aux dons de la nature, sachez que la vue est un sens qui peut se développer si on le sollicite régulièrement.

Il s’agit également de garantir votre sécurité durant les safaris, en s’assurant de respecter les règles élémentaires liées à l’approche d’animaux sauvages, quelque soit le mode de transport utilisé.

Une fois un animal localisé, il s’agit de l’approcher sans pour autant le déranger mais aussi vous permettre de l’observer et le photographier dans les meilleures conditions possibles. Le ranger doit avoir des connaissances de base en photographie (luminosité, contrastes etc.).

Une fois le rush d’adrénaline passé, il sera temps d’écouter les explications du ranger en rapport avec l’animal que vous observez. Ainsi, ses connaissances à la fois théoriques mais aussi son expérience, viendront enrichir votre safari. Ils vivent dans le bush toute l’année, ils côtoient ces animaux tous les jours. Leur histoires et anecdotes ajouteront un peu de piment à l’expérience.

Sa sympathie et un bon sens de l’humour seront des atouts supplémentaires.

Enfin, ils ont également un rôle de prévention, d’information et d’éducation envers le public. Il ne s’agit pas simplement de vous fournir des informations théoriques sur le comportement, les habitudes alimentaires et les caractéristiques des animaux. C’est également l’occasion de vous sensibiliser aux menaces qui pèsent sur de nombreuses espèces.

Comment faire ses propres safaris ?

Le véhicule

Un 4×4 est-il indispensable pour faire un safari ? La question nous est posée régulièrement.

La réponse dépend de votre destination de safari. Si vous devez faire un safari seul(s) dans la réserve de Moremi au Botswana, un 4×4 est obligatoire, un safari dans le parc d’Etosha en Namibie, vivement recommandé ou un safari dans le Parc Kruger en Afrique du Sud, (presque) inutile.

Pour les lieux où celui-ci n’est pas nécessaire, le 4×4 offrira toutefois le confort et la surélévation du véhicule, permettant une meilleure observation. Néanmoins, gardez en mémoire que la location d’un 4×4 est en moyenne 3 fois plus chère que celle d’un véhicule classique.

African Heart Travel vous fournira un plan détaillé pour chacun des parcs et réserves prévus durant votre voyage. Nous vous donnerons également une carte SIM pour activer la navigation sur votre téléphone. Nous vous conseillons par ailleurs de télécharger l’application Map Me qui permet de télécharger des cartes et d’y accéder hors ligne.

Où se loger ?

L’avantage de loger à l’intérieur même des parcs et réserves est que vous êtes déjà sur place, prêts à partir en safari dès l’ouverture des portes. Vous ne perdrez pas de minutes précieuses à faire de la route pour accéder au parc. Il est aussi intéressant d’être dans le parc / la réserve et profiter de l’activité sonore nocturne : le ricanement des hyènes, les rugissements des lions ou encore les hurlements des chacals.

L’inconvénient est que ces conseils sont largement répandus impliquant de réserver ses hébergements longtemps à l’avance (entre 9 mois et 1 an à l’avance). Dans le cas où il n’y aurait pas de disponibilité à l’intérieur du parc / de la réserve, nous vous proposerons une alternative.

Dans la plupart des parcs et réserves d’Afrique australe, il est possible de camper. Des terrains aménagés avec accès à l’eau et l’électricité sont disponibles. Parfois les infrastructures sont plus limitées et vous devrez être autonomes, notamment au Botswana. Cela reste la solution la plus économie de faire vos safaris. Il faudra cependant disposer de matériel complet (tente, sacs de couchage, oreillers, réchaud, table, chaise etc.). Tout ceci peut être loué sur place.

En fonction des parcs et réserves, il est possible d’être logés en tentes (déjà montées), bungalow, chalet, chambre ou cottage. La plupart du temps, ces hébergements sont constitués de 2 lits simples, une kitchenette et salle d’eau avec WC. Ils n’incluent normalement pas le petit-déjeuner. Certains camps disposent de restaurants dans lesquels vous pourrez prendre le petit-déjeuner.

Le check-in se fait généralement à partir de 14h. Nous vous conseillons de toujours faire votre check-in dès que possible pour éviter les files d’attente à la fermeture des portes (quand tout le monde arrive) et dans le cas où il y a un souci (erreur sur la réservation, l’hébergement ne vous convient pas etc.) cela laisse suffisamment de temps pour trouver une solution.

Certaines installations sont parfois communes ; c’est le cas de la laverie, la cuisine, les sanitaires (si vous camper) ou la piscine (s’il y en a une).

Certains camps disposent de restaurants, bars, magasins, station-service, distributeur d’argent (ATM), musée, centre d’information touristique, cabinet médical etc.

Notez que la plupart de ces établissements sont détenus et/ou gérés par les gouvernements. Certaines installations sont vieillissantes. Nous essaierons de vous proposer une alternative si nécessaire sur certaines destinations.

Une fois installés, vous serez prêts pour votre premier safari en solo.

Avant de partir, pensez à consulter (s’il y en a un) le panneau d’affichage des sightings récents. Les autres safaristes ont marqués, plus ou moins précisément, à l’aide d’une punaise, l’emplacement où ils ont pu observer tel ou tel animal (le jour même, parfois la veille). Cela peut être intéressant pour les lions notamment, qui ont tendance à rester statiquefspendant plusieurs heures, s’ils ont mangé récemment.

N’hésitez pas non plus, spontanément, à échanger avec d’autres safaristes et/ou des guides ou rangers qui passeraient dans environs. Ils seront votre meilleure source d’informations.

Familiarisez-vous avec les règles générales ci-dessous pour les safaris dans les parcs nationaux et réserves mais aussi des règles spécifiques qui pourraient s’appliquer dans le(s) parc(s) visité(s) :

  • Présentez-vous à l’accueil du parc / de la réserve et réglez les droits d’entrée pour votre séjour
  • Respectez les limitations de vitesse spécifiques à l’intérieur du parc / de la réserve
  • Ne jetez rien par les vitres du véhicule
  • Ne descendez pas de votre véhicule sauf dans les endroits où cela est autorisé
  • Les animaux sont prioritaires
  • Assurez-vous d’avoir suffisamment de carburant dans votre réservoir et ayez au moins 5l d’eau par personne dans le véhicule ainsi que quelques snacks
  • Ne ramassez rien dans le parc / la réserve (os, pierres, fleurs etc.)
  • Restez silencieux au maximum ; ne criez pas et/ou ne klaxonnez pas pour attirer les animaux qui regarderaient du côté opposé à votre appareil photo
  • Soyez courtois envers les autres visiteurs (5/10 min sur le lieu où se trouvent les animaux, est un temps raisonnable ; vous pouvez rester plus longtemps à condition de ne pas gêner la circulation et de permettre aux autres visiteurs de voir les animaux également).

Quel équipement pour un safari réussi ?

Vous êtes prêts à partir en safari. Assurez-vous d’avoir tout votre équipement pour maximiser vos chances d’observation de la faune.

Une paire de jumelles est indispensable pour observer les animaux de plus près ainsi que les oiseaux.

Comment bien choisir ses jumelles ?

Pour choisir une paire de jumelles pour votre prochain safari, il faut prendre en compte 2 chiffres.

Le premier chiffre représente le grossissement. Pour les safaris et autres observations de la faune, la plupart des sources recommandent un 8x ou un 10x, de sorte que les animaux seront huit ou dix fois plus près de vous qu’ils ne le sont réellement. Si vous allez trop haut, l’image peut devenir floue si vous tenez les jumelles sans stabilisation supplémentaire.

Le deuxième nombre est la taille de la lentille de l’objectif (la lentille avant) en millimètres, qui vous indique la quantité de lumière que les lentilles laissent entrer. Un nombre plus grand signifie que plus de lumière entre. 42 semble être le point idéal pour une clarté maximale sans ajouter trop de poids. Étant donné que la faune est plus active à l’aube et au crépuscule, il est important de vous assurer que vos jumelles peuvent supporter un faible éclairage. De nombreuses jumelles avec des désignations telles que « compact » ou « voyage » sont autour de 28. Plus petites,, voire pliables, elles ne fonctionneront pas aussi bien dans des conditions plus sombres.

Apprenti-ranger, à vos marques, prêt, photographiez…

Un (ou plusieurs) appareils photo vous permettront d’immortaliser ces moments magiques d’observation de la faune. Il y a autant d’appareils que de safaristes.

Pour les photographes avisés ou amateurs, pensez à acheter un sac de riz (ou similaire) pour faire appui sur la fenêtre et y poser votre appareil photo.

Un pied pour votre appareil peut être une bonne option pour se stabiliser mais il risque de vous gêner dans la manipulation et si vous devez vous déplacer (de droite à gauche par exemple) si l’animal se déplace.

N’oubliez pas votre zoom ou téléobjectif : 300mm devrait être suffisant ; au-delà, vous perdez en qualité et cela signifie que vous être relativement loin de l’objet photographié. Au-delà, cela sera réservé à l’ornithologie.

Pensez à avoir suffisamment de cartes mémoires, batteries de rechange.

Il est possible, dans certains lieux, de louer de l’équipement. Faites-le nous savoir au moment de votre réservation afin que nous puissions vous chiffrer la location de l’équipement de vos rêves.

Pour faire votre choix, si nécessaire, consultez l’article de notre partenaire, Gregory Rohart, photographe professionnel, auteur du blog “My Wildlife” sur comment choisir son appareil photo pour un safari.

Notez que les drones sont interdits dans les parcs et réserves d’Afrique australe.

Trouver et observer les animaux : comment faire ?

Tout d’abord, rappelez-vous de 2 choses : un parc ou une réserve n’est pas un zoo. Cela signifie que vous ne savez jamais à l’avance ce que vous allez voir. Le facteur chance, vos yeux de lynx et les autres visiteurs devraient vous aider.

Et deuxièmement, soyez patient ! Cela peut s’avérer difficile après des heures de route passées à regarder de droite à gauche et de gauche à droite…mais on ne sait jamais ce qui se cache derrière le prochain buisson ou au prochain virage alors…patience !

En associant patience et persévérance à une dose de chance, vous devriez être en mesure de voir quelques animaux. Bien sûr, ceux sur le bord des routes et pistes seront inévitables.

A l’approche des animaux, gardez toujours une distance de sécurité. Ceci est valable pour toutes les espèces mais particulièrement pour les éléphants, les rhinocéros et les buffles (surtout les mâles célibataires).

Mais comment faire s’il n’y a rien au bord de la route…

Vous constaterez que les paysages du bush peuvent être assez monotones donc vos yeux vont rapidement s’habituer à une palette uniforme de couleurs et de formes (vert/marron des arbres et herbe).

Pour tenter de débusquer les animaux, notre technique (celle de tous les rangers aussi) consiste à « balayez » le paysage rapidement (en 10 secondes maximum, de droite à gauche ou inversement) en cherchant à détecter le mouvement (un animal qui bouge) ou le contraste de forme (une masse sur un terrain plat) ou de couleurs (du gris, un rhinocéros, sur un fond marron-vert) ou de motif (zébrures sur un fond marron-vert).

Lorsque vos yeux remarqueront une différence (mouvement, couleur, forme, motif), ils enverront un « signal » au cerveau. Une « anomalie » dans cette monotonie de couleurs et de formes a été constatée. C’est le moment de vous arrêter et vérifier ce que vous avez vu…ou pensez avoir vu.

Si jamais vos yeux de lynx vous font défaut, rassurez-vous, la plupart des animaux que vous aurez la chance de contempler seront soit en bord de route ou auront été débusqués par d’autres visiteurs. La longue file de véhicules que vous apercevez à 200m de distance vous indiquera la présence de … quelque chose (peut être un impala…ou un lion) !

Laissez les fenêtres ouvertes (si la météo le permet) est aussi une bonne solution ; ainsi si vous tombez sur une scène intéressante et devez réagir rapidement, vous ne perdez pas de temps à ouvrir la fenêtre.

Restez le plus silencieux et statique possible à l’intérieur du véhicule, pour ne pas effrayer les animaux. Si après quelques instants vous constatez qu’ils sont assez détendus en votre présence alors vous pourrez reprendre vos conversations à voix basse.

Pourquoi rester silencieux en safari ?

Les animaux perçoivent votre véhicule comme un autre animal, un seul et même animal. Ils vont donc réagir à la présence de ce gros animal, soit par la fuite soit par la résistance. Souvent leur curiosité l’emporte et ils s’éloignent brièvement avant de jeter un œil en arrière. Ils vont donc finir par s’habituer à votre présence.

Si toutefois il y a trop de bruit ou mouvement provenant de l’intérieur du véhicule, les animaux vont dissocier le véhicule de ses occupants. Vous devenez alors une menace et les animaux risquent donc de s’enfuir.

Après avoir lu ces quelques conseils, il ne vous reste plus qu’une chose à faire…contactez African Heart Travel pour faire de votre rêve, une réalité… Remplissez votre demande de devis en ligne.

Bon safari…

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